Patrimoine, de Péril en Péril

De jour en jour, la dégradation de l’ancienne Médina de Bejaâd s’affiche aux yeux des citoyens et aux visiteurs. Cette cité marginalisée sur tous les plans. On ne sait pas de quel malheur a été atteinte, ou de quelle peste !
Ainsi au nom de la restauration, la perte des monuments architecturaux , des mausolées des Saints, des édifices arabo-islamiques, et d’anciens habitats traditionnels, est autorisée et signée par des bouchers fantômes
En plus, des responsables locaux et régionaux des Habous et des affaires islamiques veulent aussi montrer leurs mains, comme preuve restaurer la mosquée du Cheikh et ses alentours. Ainsi, ils ont commencé à bâtir, on ne sait quoi, sur les terrasses des boutiques de Hammam Cheikh, en édifiant des briques cimentées.
- En premier lieu, cela a dénaturé la vue panoramique de la Mosquée du Cheikh ainsi que les dômes des Marabouts. Son minaret commence à se cacher donc de vue.
- Deuxième lieu, les murs du Hammam ont eu des fissures, à cause de ces nouvelles transformations. Le pauvre locataire de ce bain maure s’est manifesté, a crié et crié, et aucun ne l’a écouté.
- Troisième lieu, une boutique, voisine de la mosquée, est bâtie pour être crèmerie du responsable des Habous. Sachant qu’avant elle a été un dépôt des bois combustibles du hammam. Alors si cette boutique est un Waqf pour la mosquée, pourquoi ne pas utiliser sa surface, pour espacer la rentrée étroite de cet historique mosquée.
-Quatrième lieu, deux maisons à derb Laghzaouna mises ces dernier temps, à la disposition des Waqfs, ces responsables des affaires islamiques ont fermé leurs portes par des briques, jusqu’à trouver d’autres issues.
- Cinquième lieu, les intérieurs des mosquées sont sals et mal tenus, voire par exemple la mosquée de Sâidiyènes, son plafond, ses piliers noirs et poussiéreux, sans parler de ses hssair.
Alors, il n’y a plus un savoir faire, que détruire et s’enrichir, arrêtons cette mascarade.
Où sont-elles, les associations qui défendent le Patrimoine Architecturel et Culturel ? Où sont-ils les passionnés de la ville de Bejaâd ? Où sont-ils nos journalistes ?
Quoi dire ? Bejaâd est las et éreinté, il a eu plusieurs coups de poignards, il demande pitié, pitié, pit,pi...


Article écrit par jamel01 le dimanche 30 novembre 2008 à 22:18

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