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La resurection

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Pour aller à son travail,Mimoun devait emprunter un racourcis,bani par les passants à cause de son odeur nauséabonde et de l'ancien cimetiére chretien,les tombes éventrées et les os qui raisitent toujours à la décomposition,rappellent l'autre monde et le mépris des vivants pour les défuns sucite la désolation.Sidi Ben S'aid,incapable, ne fait que regarder.
Ce matin là,il avait rendez-vous,sans le savoir,avec le hasard.Comme une machine,il se reveillait,faisait sa toilette,priait parfois et sort apres avoir bu sa caraffe de café noir jamais bouilli.Il devait prendre ce racourcis car il devait faire le programme de la journée et detérminer son ordre du jour en fumant sa meilleur cigarette du jour.Un chien érrant sorti la tete brusquement d'un amas d'ordures,le dévisagea comme pour s'assurer qu'il ne s'agit guerre d'un éventual rival,puis remis la tete sans souci.Efrayé par cette apparition soudaine,il a ressenti une palputation qui l'a bizarement mis à l'aise.Il aime la montée d'adrénaline.C'est pourquoi il avait choisi de vivre dangeureusement.En s'appraittant à jeter le mego de sa cigarette,à la cow-boy,comme il fait presque toujours,il a cru appercevoir une fleur.Une fleur qui ne semble appartenir à aucune des especes qu'il s'éfforce de connaitre.Une fleur surreelle,les pétales jaunes comme du soufre,l'interieur violet qui ne pouvait le laisser indifférent.Il arrivait à la regarder sans accomodation,ce qui fatiguait ses yeux.Il l'a fixé des yeux,et ,hyperimaginatif qu'il est,a meublé de fleurs tout le paysage,surreeles bien sur.Des tulipes bleues,des orchidées noires et des roses vertes ,comme il aime.Des chordonorés jouent la symphonie jamais composée par Verdi.Une sorte de traviata locale.Des chiens édentés et souriants,des enfants jubulants au bord d'un lac bleu et libre.
C'est surement le signe qu'il a toujours attendu.Ses reves ont repris des couleurs.Il a pu pour une fois neutraliser son narscicisme et relier l'instant par les deux bouts au passé et au futur.Il a toujours déprouvu Neitch.Il n'a jamais pronné la gloire du corp ni celle de l'instant.Le present pour lui n'existais pas.La problématique de la quatriéme dimenssion l'a souvent exité.Le present ,pour lui,dépourvu du passé est sans ethique,sans morale.Celle convenue par les autres générations pour rendre possible la coexistance des humains.Si c'est sans futur,le present manquera de foie,et partant inexistance du paradis pour les bons ni enfer pour les brutes.
C'est en raisonnant de la sorte qu'il a compris que tout se passer là,en mettant le doigt sur la tete.Je peux vivre ou je veux par mon esprit,ma machine à synthetiser les reves et par mon coeur capable d'avaler tout l'univers.C'est en moi ou réside le probléme,se dit-il.Désormais,je vais decider de la beauté et de la laideur de ce que je peux bien voir.Je suis,peut etre,continuait il à se dire,à l'instar de cette fleur venu de nulpart,plus beau en milieu mauche et désagréable.Ou peut etre que ma différence est comme celle d'un joyau au bout d'un collier,et ma petitesse signifie concentration plutot qu'handicape.Il avait honte devant cette fleur qui a tout défié,surtout quand il a pu deviner son odeur.Il etait heureux comme un enfant la veille de son premier voyage.
Il a su alors que cet instant ne passera pas anodin.Il va marquer le reste de sa vie,plus que ça,il va presque tout changer.
Il s'est mis à chanter,comprenant ,comme a si bien chanté J.brel,qu'il n'y a qu'une chanson pour convaincre un tombour.Il vient de renaitre.