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Bejaâd sur les Dos d'Anes

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Tout le public Bejaâdi est très convaincu que le développement de sa ville, s’avançait à petits pas, soit sur le plan socioéconomique ou de l’infrastructure. Simultanément et deux ne se contrarient pas, elle reculait à grands pas, soit sur le plan architectural, éducatif, culturel, sportif ou de la conservation de l’environnement…
Donc pourquoi ne pas concrétiser ce développement bossu et en distorsion?
Ainsi, pour la sécurité de nos habitants respectables, nos penseurs ont opté pour installer des dos d’ânes récemment dans des points dits noirs sur les routes, peut-être à l’instar d’autres villes. Mais il faut rappeler dernièrement, ils étaient supprimés complètement dans la région Tadla-Azilal, et surtout dans la ville de Béni-Mellal. Tandis que dans notre cité, ils s’étaient installés selon d’autres intentions sûrement et sans aucune étude préalable. Une des preuves, aucun dos d’âne n’est mis devant une école primaire. Les autres sont mal implantés : un mis à l’entrée de la ville, près de Sid Elgahzouani, et un autre à la sortie près de derb Sultan, ces deux dos d’ânes faisaient les guets et les surprises à tous les visiteurs ou passants, cassant les châssis ou les amortisseurs de leurs véhicules, en les vexant à maudire ville et ses habitants.
Celui de derb Sultan a fait tomber des caisses de limonades d’un camion où les débris des verres remplissaient la route passante devant le collège Abi-ELkacem Sijilmassi. De même, un véhicule a perdu son tube d’échappement et ainsi de suite pour d’autres. Tout cela, laissant les collégiens spectateurs, d’un moment à l’autre, à attendre ce qui doit arriver aux motorisés. Ainsi que leurs semblables élèves du lycée ELFarabi, du lycée Abdellah Guennoune et du lycée Ibn-Rochd, qui à leur tour, guettaient les dos d’ânes qui sont tout près de leur lycée..
En grosso modo, ces dos d’ânes sont invisibles, car aucune plaque ou couleur différente du goudron ou un indice marquant leur présence n’était mis comme moyen de mise en garde. Comparons les, à ceux de Suissi ou madinat ELîrfène à Rabat ? C’est vraiment un grand écart. Seulement une imitation qui aveugle ou saupoudre les yeux de nos habitants et il ne reste pour eux que des mots et des mots à lancer par ci par là.
Donc que disaient-ils ?
<< Qu’est qu’il faut à notre petite ville ?
– des dos d’ânes, ô pauvre ! >>
Avant, Bejaâd était sur le dos d’un petit âne de Jedda ( hmyère Jedda), comme Hdiddène, car il était surnommé la Rose et le loup de la région. En aval, et pour son développement, on a mis à sa disposition plusieurs dos et cette fois- ci des dos d’âââânes. Pourra-t-il arriver seulement à l’égal des autres villes d’hier ?