Le problème de développement culturel (art, culture...) est national et ne touche pas exceptionnellement bejaad . Et si on fait une évaluation entre bejaad et d'autres villes de même taille et de même profil, on trouvera que bejaad est nettement supérieure dans plusieurs domaines malgré tout.
Je me rappelle de la période allant de 1965 à 1975, une période où peut être il y' avait plus d'ignorance et de misère qu'aujourd'hui, cependant la maison des jeunes avait joué un rôle essentiel pour le développement culturel et sportif en organisant des metting culturels et sportifs ( conférence , débats des sujets faisant l'actualité , théâtre ,poésie musique , championnat de foot entre quartiers , athlétisme ,cyclisme ... etc.).La réussite de ces manifestations était grâce aux intellectuels, aux sportifs et aux responsables qui y participaient volontairement, bénévolement, cherchant l'intérêt général de la ville, et loin des buts lucratifs ou business comme souvent le cas aujourd'hui.
La maison des jeunes est un catalyseur et doit revenir à sa gloire d'antan pour être comme elle était un espace éducatif et un lieu de détente et de loisirs.
Certes, on entend de temps en temps des initiatives de telle ou telle association ;mais ça reste insuffisant , tout simplement parce que chaque organisation travaille isolement et d'une façon unilatérale.
Je pense que pour amorçer le développement culturel et sportif (j'insiste sur le sport même si M. hadj Jamal ne l'a pas mentionné pour le débat) à bejaad , le premier pas est d'organiser les initiatives conjointement entre les associations , les responsables, les élus, la maison des jeunes et les autorités locales. Le manque d'harmonie des efforts de ces acteurs est une cause principale du retard ou je dirai tout simplement de la non satisfaction du développement culturel et sportif de notre chère cité.
Pour le volet « éducation » ; qui est une formation permanente, elle doit passer à mon avis par les loisirs culturels et sportifs. Pour cela, tous les acteurset les influences doivent impérativement travailler avec civisme en mettant à la disposition des jeunes des locaux, une série de services et une équipe d'animation, avec un accueil avant tout un lieu de rencontre sans contraintes où les gens peuvent se retrouver dans une ambiance plutôt cool ( en supprimant la mentalité du protocole ).
A bejaad, les compétences ne manquent pas (malgré l'absence des universités sur place); les jeunes sont ambitieux créatifs, et courageux ; il suffit de leur donner l'occasion , les aider à la logistique, à trouver les financements nécessaires, à mettre un dispositif d'encadrement pour tout projet aux initiatives culturelles, sportives, et éducatives.Avec une telle synergie et une telle mobilisation, on pourra changer la mentalité pour une meilleure rentabilité.